l'équipe
Découvrez la structure de gouvernance du Pôle Québec ainsi que les experts qui contribuent à offrir un environnement de recherche dynamique. Notre équipe est composée de professionnels engagés qui collaborent pour identifier les besoins et développer des interventions pour l’usage de substances et ses impacts.
Chercheuse principale
Julie Bruneau, M.D, M,Sc
Université de Montréal, CHUM, CRCHUM
La Dre Julie Bruneau est chercheuse au Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), professeure au Département de médecine familiale et médecine d’urgence de l’Université de Montréal et chef du département de médecine générale du CHUM. Experte reconnue en médecine de la toxicomanie, elle a contribué à la mise sur pied d’un programme de traitement de substitution aux opiacés au Québec et participé au débat social plus large sur l’accès aux seringues et les stratégies de réduction des méfaits.
direction de la recherche
Le pôle Québec est composé de 5 chercheurs coordonnant les 5 axes de recherche faisant partie financement 2022-2028 de l’Initiative canadienne de recherche sur l’impact des substances psychoactives.
Université de Montréal, Centre de recherche du CHU Sainte-Justine
Patricia Conrod est psychologue clinicienne et chercheuse au CHU Sainte-Justine mère-enfant de Montréal. Elle est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en santé mentale et prévention. Elle est co-directrice du Centre IMAGINE du Centre de recherche Azrieli du CHU Sainte-Justine, un centre de neuroimagerie pediatrique, en plus d’agir en tant que directrice de la stratégie en neurosciences et sante mentale de l’Université de Montréal (SENSUM).
prévention
Au Québec, 6,2 % des adolescents ont un usage à risque d’alcool ou de drogues, mais l’accès à des interventions précoces reste limité. La légalisation du cannabis au Canada a souligné l’importance de la prévention chez les jeunes aux niveaux local, régional et national.
En collaboration avec le pôle Atlantique de l’ICRIS, notre équipe met en place des programmes de prévention à grande échelle dans les écoles secondaires, les cégeps et les universités, basés sur des interventions psychosociales ciblant la personnalité. Cependant, ces pratiques ne sont pas encore largement appliquées localement.
Objectifs :
- Renforcer la recherche en prévention des drogues au Québec.
- Assurer le transfert de connaissances et améliorer l’adaptation et l’application des pratiques de prévention de la consommation de drogues et d’alcool.
Université de Sherbrooke, IUD
Docteure en psychologie, diplômée de l’Université de Montréal, Karine Bertrand est professeure titulaire aux programmes d’études et de recherche en dépendances du département des sciences de la santé communautaire de l’Université de Sherbrooke depuis 2006. Elle est aussi titulaire de la Chaire de recherche des IRSC sur le genre et l’intervention en dépendance, la GID. Elle assume le rôle de directrice scientifique de l’Institut universitaire sur les dépendances depuis 2019.
Partenariats, inclusion et engagements
Cette thématique transversale utilise des méthodes de recherche collaborative pour impliquer les parties prenantes à chaque étape du processus, incluant les personnes qui consomment des drogues, les peuples autochtones et aînés, les groupes d’entraide, les cliniciens et les décideurs. Elle sera intégrée à toutes les autres axes pour maximiser la participation intersectorielle.
Les objectifs sont :
- Établir la confiance et un engagement authentique en favorisant la sécurité culturelle, la diversité et l’inclusion, tout en réfléchissant à un langage inclusif pour éviter les biais inconscients.
- Assurer la contribution des communautés dans la définition des priorités et la traduction des résultats.
- Développer une évaluation formelle de la participation des parties prenantes, adaptée aux besoins des communautés.
Université de Montréal, CHUM, CRCHUM
La Dre Julie Bruneau est chercheuse au Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), professeure au Département de médecine familiale et médecine d’urgence de l’Université de Montréal et chef du département de médecine générale du CHUM. Experte reconnue en médecine de la toxicomanie, elle a contribué à la mise sur pied d’un programme de traitement de substitution aux opiacés au Québec et participé au débat social plus large sur l’accès aux seringues et les stratégies de réduction des méfaits.
Santé, équité et qualité des soins
L’importance d’une approche syndémique pour aborder l’équité en santé a été réaffirmée pendant la pandémie de COVID-19, qui a réduit l’accès aux services essentiels et aggravé la crise des surdoses au Canada.
Cette approche examine les liens entre les problèmes de santé, économiques, et sociaux. Il est essentiel de comprendre comment les facteurs sociaux et structurels affectent les risques pour la santé, en prenant en compte le genre, la race, la sexualité et les comorbidités, afin d’orienter les futures stratégies de prévention et de traitement.
Notre équipe bénéficie déjà de solides cohortes communautaires et cliniques, ainsi que d’études qualitatives et observationnelles. Cependant, chaque étude a des variables spécifiques et certaines intersections entre les facteurs de l’équité en santé peuvent être négligées. Les activités de cet axe encourageront le dialogue entre les équipes, le partage de données et combleront les lacunes concernant certains groupes mal desservis par nos initiatives.
Université McGill,Dawson College, John Abbott College
Morgan Kahentonni Phillips est une femme Kanien’kehá:ka (clan du Loup) du territoire Kanien’kehá:ka de Kahnawake et citoyenne de la Confédération iroquoise des Haudenosaunee et des Six Nations. Elle est titulaire d’un baccalauréat spécialisé en anthropologie, d’une maîtrise en anthropologie sociale et culturelle de l’Université Concordia à Montréal et d’un doctorat du Département d’études intégrées en éducation (DISE) de l’Université McGill. Elle est actuellement associée de recherche au Département de psychologie de l’éducation et de l’orientation de McGill et consultante en recherche autochtone. Son expertise en recherche comprend la santé et le bien-être autochtones, la résilience, la recherche communautaire, les méthodologies de recherche autochtones, l’évaluation de programmes et la pédagogie décoloniale. Morgan possède une solide expérience en recherche qualitative, une connaissance approfondie de sa culture et un soutien indéfectible aux partenariats collaboratifs avec la communauté.
Plateforme d'engagement autochtone
Plus à venir.
Université McGill, IUD
Dennis C. Wendt est professeur agrégé au département de psychologie et de counseling de l’Université McGill et directeur du laboratoire Cultural and Indigenous Research in Counselling Psychology (CIRC). Au cours des 15 dernières années, il a collaboré avec des communautés autochtones au Canada et aux États-Unis pour explorer, développer et évaluer des interventions culturellement pertinentes en matière de toxicomanie, de santé mentale et de bien-être communautaire.
Savoir et pratiques des communautés autochtones
Les peuples autochtones du Québec sont depuis longtemps sujets à des problèmes de consommation de substances, résultant du colonialisme et de ses effets: épidémies, délocalisation géographique, tentatives de génocide culturel, traumatismes intergénérationnels, pauvreté, oppression, violence et discrimination.
Par ailleurs, la pandémie de COVID-19 et l’accès limité à des services adaptés culturellement montrent la nécessité de porter une attention particulière à recherche sur la consommation chez les Autochtones. Cet axe se concentre sur :
- Le renforcement des capacités de recherche dirigées par les communautés et le partage de connaissances avec les Premières Nations et les Inuits du Québec.
- La coordination de formations en éthique de la recherche, souveraineté des données et autres considérations essentielles pour une recherche respectueuse des cultures autochtones.
- L’utilisation des infrastructures pour des projets de recherche spécifiques aux communautés autochtones.
Équipe opérationnelle
L’équipe opérationnelle joue un rôle clé au sein du pôle. Elle assure le transfert des connaissances, soutient son dynamisme et entretient des liens étroits avec ses membres.