ICRIS Québec

À l’occasion de la Semaine nationale de la santé mentale, nous avons choisi de mettre en lumière la bienveillance — envers soi, envers les autres, dans nos relations et notre environnement de travail. Pour incarner cette intention, nous avons organisé des sessions de peinture ouvertes à tous·tes. Un moment simple, créatif, sans pression, où chacun·e a pu ralentir, s’exprimer librement et se reconnecter à soi. Parce que prendre soin de sa santé mentale, c’est aussi s’accorder des espaces pour respirer, créer et se recentrer.

Saviez-vous qu’à la fin du 19e siècle, les rares femmes scientifiques au Canada étaient surtout anglophones ou d’origine étrangère? Sous l’influence de l’Église catholique, les Canadiennes françaises étaient largement exclues du monde scientifique, cantonnées à la sphère domestique et à l’autorité du mari. Ce n’est qu’à partir des années 1960 — avec l’accès au divorce, à la contraception, à l’avortement et à l’éducation — que les choses commencent à changer au Québec. Aujourd’hui, les femmes sont aussi nombreuses, sinon plus, que les hommes à obtenir des diplômes en sciences. Le chemin a été long, et il reste encore à faire. Célébrons les droits des femmes, d’hier à aujourd’hui.

Depuis des siècles, les communautés noires contribuent de manière significative aux avancées scientifiques, médicales, technologiques et sociales au Canada. Pourtant, ces apports restent trop souvent invisibilisés dans les récits dominants. Des pionnier·ères en santé publique aux innovateur·trices en ingénierie ou en intelligence artificielle, leur talent et leur persévérance ont façonné le paysage de la recherche d’ici. À travers une infographie, nous souhaitons mettre en lumière des chiffres clés, mais surtout des visages et des parcours inspirants qui méritent d’être connus, reconnus et célébrés. En honorant cet héritage, nous affirmons notre engagement envers une recherche inclusive, qui valorise la richesse de toutes les voix. Parce que l’histoire des Noirs, c’est aussi l’histoire du Canada — et de son avenir.

En cette Journée internationale des femmes et des filles de science, nous mettons à l’honneur celles qui façonnent, transforment et font avancer le monde scientifique. Au Québec, les femmes sont de plus en plus nombreuses à choisir les sciences après le secondaire et à y bâtir leur carrière. Pourtant, elles demeurent encore sous-représentées dans plusieurs domaines, en particulier aux postes de direction et en recherche. Briser ces barrières, visibiliser les modèles positifs et encourager les jeunes filles à croire en leur place dans ce milieu demeure essentiel. Pour souligner cette journée, nous vous présentons les parcours inspirants de quelques étudiantes du laboratoire de Dre Julie Bruneau. Par leur rigueur, leur curiosité et leur engagement, elles incarnent l’avenir prometteur de la recherche et rappellent que la science se construit aussi au féminin. Marie-Audrey Peel, MD Pourquoi as-tu choisi la science ?Je suis motivée par les défis intellectuels! Poursuivre une carrière en médecine a toujours été mon rêve, puis d’avoir la chance de faire de la recherche à travers ce parcours met à profit ma grande curiosité, ma rigueur scientifique et ma créativité. Quel projet scientifique te passionne le plus actuellement ?Je suis passionnée par mon projet de maîtrise en santé publique qui porte sur la prévention du VIH chez les personnes qui utilisent des drogues par injection. Je suis particulièrement intéressée par le domaine des maladies infectieuses et surtout par les initiatives qui visent à diminuer les inégalités de santé par rapport à ces maladies. Quelle découverte ou réalisation dans ton parcours te rend la plus fière ?J’ai été très fière d’obtenir une bourse des Instituts de recherche en santé du Canada pour le financement de mon projet de maîtrise. Quelle scientifique t’inspire et pourquoi ?La Dre Theresa Tam fait partie des scientifiques qui m’inspirent, notamment par sa capacité à vulgariser les connaissances scientifiques et sa communication habile du risque auprès du grand public. Jennifer Cohen Reyes Pourquoi as-tu choisi la science ?Je suis une personne très curieuse, j’aime apprendre sur divers sujets, mais j’apprécie surtout la possibilité d’avoir un impact concret dans la vie des personnes les plus vulnérables. Ainsi, une carrière en recherche était le choix logique pour moi ! Quel projet scientifique te passionne le plus actuellement ?L’influence de la douleur chronique chez les personnes utilisatrices de drogues par injection. J’espère qu’en comprenant mieux la douleur chez cette population, nous parviendrons à mieux adapter les services de soins et les services sociaux à leurs besoins! Quelle découverte ou réalisation dans ton parcours te rend la plus fière ?Pendant ma maîtrise, j’ai appris à coder sur une plateforme de sondage et j’ai réussi à créer ma propre logique conditionnelle de questions, ce qui a abouti à un sondage sophistiqué comprenant plus de 80 questions. Le sondage était destiné aux personnes atteintes de douleur chronique, et plusieurs participants m’ont remerciée de les avoir écoutés et de leur avoir donné un espace pour exprimer leurs besoins. Cela a été très gratifiant, car il s’agissait d’une tâche en dehors de mon domaine d’expertise que j’ai apprise à réaliser toute seule (pendant la COVID-19), et les participants ont apprécié beaucoup mon travail. Quelle scientifique t’inspire et pourquoi ?Les femmes qui réussissent à avoir autant de succès dans leur vie personnelle que dans leur vie professionnelle. Farzaneh Vakili Pourquoi as-tu choisi la science ?Ce qui m’a motivée à choisir une carrière en science, c’est la conviction qu’elle est le moyen pour apporter des changements à long terme. Ces changements sont également plus susceptibles d’être durables, car ils ont été testés. De plus, le travail scientifique est dynamique et extrêmement gratifiant. Dans une carrière en science, on a l’opportunité d’apprendre de façon quotidienne, et c’est une aventure que j’adore. Quel projet scientifique te passionne le plus actuellement ?Actuellement, ce qui me passionne le plus est la recherche sur les différences de genre. J’ai toujours aimé améliorer la qualité des preuves basées sur le genre et aider à la mise en œuvre de mesures en santé publique adaptées aux genres. De plus, je suis également passionnée par l’étude des populations marginalisées et des déterminants sociaux de la santé. Ces domaines sont essentiels pour une approche plus inclusive en santé publique. Quelle découverte ou réalisation dans ton parcours te rend la plus fière ?Ce qui me rend fière dans mon parcours, ce sont les petites réalisations dans mon programme d’études actuel. Je crois fermement que ce sont les petits changements qui feront une différence à long terme, et qu’aucun changement significatif n’arrive du jour au lendemain. Si je regarde le tableau d’ensemble, je serai extrêmement fière lorsque mes résultats de recherche pourront être mis en œuvre dans les politiques de santé et contribuer à améliorer la santé des populations plus vulnérables. Quelle scientifique t’inspire et pourquoi ?Lorsque j’étais plus jeune, j’ai toujours été impressionnée par la détermination et la persévérance des grandes chercheuses du monde et j’ai passé beaucoup de temps à lire leurs histoires. Aujourd’hui, les chercheurs qui m’inspirent le plus sont les membres de notre laboratoire, qui sont devenus ma famille. Je suis heureuse lorsque je les vois progresser dans leur carrière, obtenir des résultats de recherche impressionnants et les présenter lors d’événements internationaux prestigieux. Chacun d’entre eux est un modèle pour moi dans mon parcours scientifique.

En cette Journée mondiale de lutte contre le sida, soulignons le thème de cette année : « Confier le leadership aux communautés ». Il s’agit pour nous de reconnaître le rôle essentiel que les communautés jouent dans la lutte contre le VIH/SIDA et auprès des personnes qui en sont atteintes, à risque ou auprès de leurs proches. C’est en travaillant main dans la main avec les communautés que nous pouvons comprendre les besoins spécifiques et créer des solutions durables. Le 1er décembre marque également le début de la Semaine autochtone de sensibilisation au sida. Cette semaine invite à réfléchir sur ce qui a été accompli en matière d’intervention contre le sida, et tout le travail qu’il nous reste à accomplir, particulièrement auprès des communautés Autochtones. Engageons-nous à briser la stigmatisation, à promouvoir l’accès aux soins et à intensifier nos efforts. Mais n’oublions pas que la sensibilisation ne se limite pas à une journée : chaque action compte pour faire avancer la lutte contre le sida. Utilisons notre voix et nos ressources pour créer un monde où le VIH n’est plus une menace.

La semaine nationale de sensibilisation aux dépendances 2023 se tient du 19 au 25 novembre. À cette occasion, nous vous invitons à rejoindre cette campagne qui cette année se veut en faveur de l’inspiration, de l’innovation et de l’inclusion. Les dépendances prennent de nombreuses formes, qu’il s’agisse de substances, de comportements compulsifs ou de dépendances technologiques. Cette semaine, nous mettons en lumière la réalité de celles et ceux qui font face à ces défis quotidiens, tout en encourageant la compréhension et l’empathie. Il existe au Québec un ensemble de ressources pour obtenir de l’aide, des conseils et un accompagnement pour les personnes aux prises d’une dépendance ainsi que pour leurs proches. En voici ci-contre une liste non exhaustive. Pour en savoir plus, le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances fournit un ensemble de ressources et d’outils pour soutenir les personnes et leurs proches souffrant d’une dépendance, mais aussi pour sensibiliser et accompagner.

Plusieurs opportunités de postes en recherche ont récemment été ouvertes. Consultant(e) – Harm Reduction International HRI est à la recherche d’un(e) consultant(e) pour pour mettre à jour la cartographie du financement de la réduction des risques dans les pays à faibles et moyens revenus. ❓ Informations: bit.ly/3Spa2MP⏰ Clôture le vendredi 3 novembre 2023. 2 opportunités postdoctorales à l’Université de Californie à San Diego – (États-Unis) Opportunité de deux bourses postdoctorales en modélisation épidémique des maladies infectieuses dans le département des maladies infectieuses et de la santé publique mondiale à l’Université de Californie à San Diego. ❓ Informations: https://bit.ly/3sjbS7w📥 Contactez Natasha Martin (natasha-martin@health.ucsd.edu) ou Ravi Goyal (r1goyal@health.ucsd.edu) pour toute question. Opportunité postdoctorale à l’Albert Einstein College of Medicine (États-Unis) Poste de post-doctorant(e) dans le domaine de la transmission et de la prévention du VIH, du virus de l’hépatite C et du COVID-19 parmi les populations consommatrices de substances et impliquées dans le système judiciaire.❓ Informations: https://bit.ly/3QJTP3T📥 Contactez Matthew Akiyama, MD, MSc (makiyama@montefiore.org) pour toute question. Opportunité pour un(e) Associé(e) de recherche senior à la Bristol Medical School (Royaume-Uni) Opportunité pour un(e) chercheur/chercheuse associé(e) senior de rejoindre une équipe de recherche multidisciplinaire composée de modélisateurs mathématiques, d’épidémiologistes et d’économistes de la santé basés dans les sciences de la santé des populations à l’école de médecine de Bristol. ❓ Informations: https://bit.ly/3tVrGh7📥 Contactez Aaron Lim (aaron.lim@bristol.ac.uk), Peter Vickerman (peter.vickerman@bristol.ac.uk) ou Josephine Walker (Josephine.walker@bristol.ac.uk) pour toute question.⏰ Clôture le dimanche 26 novembre 2023. 3 opportunités de doctorat à l’école de médecine de Bristol (Royaume-Uni) 1) Prévalence de la stigmatisation, de la discrimination et de la violence parmi les personnes qui s’injectent des drogues dans le monde et leur impact sur l’infection par le VIH et l’hépatite C❓ Informations: https://bit.ly/3s7fNEw📥 Contactez Adelina Artenie (adelina.artenie@bristol.ac.uk) ou Peter Vickerman (peter.vickerman@bristol.ac.uk) pour toute question. 2) Évaluation des effets des déterminants sociaux et structurels de la santé sur la transmission du VIH chez les femmes transgenres et avantages potentiels des stratégies visant à les atténuer ❓Informations: https://bit.ly/3Mrdv9W📥 Contactez Hannah Fraser (hannah.fraser@bristol.ac.uk) ou Peter Vickerman (peter.vickerman@bristol.ac.uk) pour toute question. 3) Modélisation et évaluation économique de l’élimination du virus de l’hépatite B en Géorgie ❓Informations: https://bit.ly/3MnZ6LK📥 Contactez Josephine Walker (josephine.walker@bristol.ac.uk) ou Peter Vickerman (peter.vickerman@bristol.ac.uk) pour toute question. ⏰ Clôture le vendredi 1er décembre 2023.

NOUVEAU PARTENAIRE : HARD KNOX TALKS Nous accueillons un nouveau partenaire, Hard Knox Talks, une plateforme communautaire qui vise à « sensibiliser le public aux troubles liés à l’usage de substances et à la santé mentale« . DÉCOUVRIR LEUR TRAVAIL